top of page

ENTRETIEN | JEAN-DENIS BONAN | CINÉASTE

La Femme Bourreau (Jean-Denis Bonan —1968).
La Femme Bourreau (Jean-Denis Bonan —1968).

Jeudi prochain, je signe dans les colonnes du quotidien suisse Le Courrier un petit papier sur le LUFF (Lausanne Underground Films & Music Festival) qui a été pour moi l'occasion de travailler autour des mythiques premiers films de Jean-Denis Bonan. Mythiques car censurés pour certains (Tristesse des Anthropophages fût interdit de diffusion en 1966 pour « scatologie et obscénité »), boudés par les distributeurs pour d'autres (La Femme Bourreau était même resté depuis 1968 à l’état de prémontage en double bande 16 mm), ces films ressortent aujourd'hui des caves de l'histoire officielle du cinéma français sous l'impulsion de Francis Lecomte de Luna Park Films qui a restauré et numérisé les deux principaux films de Bonan et qui les distribuera en salle début 2015.

Ces films — entre actionnisme, expressionnisme “nouvelle vague” & écriture automatique cinématographique — m'ont tellement bouleversé, et l'interview que Jean-Denis m'a accordé si intéressante, que j'ai décidé d'en publier ici la totalité.

Deux programmes seront diffusés au LUFF du 15 au 19 octobre : quatre courts-métrages réunis en un seul programme et La Femme Bourreau.

 


| Regarder vos films me donne l'impression d'une plongée dans la “France d'avant”, cette France qu'on a volontairement fait disparaître, qu'on a “ordonné”, classé, qu'on a rangé dans des boites, qu'on a domestiqué. Cette liberté de ton qu'on retrouve dans La Femme Bourreau et Tristesse des anthropophages me semble être le fruit d'une époque où tout n'était pas encore figé, où les arts et les disciplines communiquaient encore beaucoup entre elles, où tout ce qui se filmait, s'écrivait était souvent stimulant, une époque où l'on était porté par des promesses, autant artistiques que sociales. Quel sentiment vous donne aujourd'hui le re-visionnage de ces deux films ?

 

Jean-Denis Bonan : Sans doute, perturbés par la guerre du Vietnam, mobilisés par la guerre d’Algérie dans une France où l’économie française allait assez bien, dans ces années 1960 et du début des années 1970, nous chérissions la liberté. La liberté se confondait, du moins à mes yeux, avec le vivant, avec ce qui bouge, avec ce qui doit advenir. Mais, il faut le savoir, nous étions minoritaires dans une sorte de maquis (un maquis plutôt confortable).

Dans ce maquis ouvert, il y avait toutes sortes de gens, des architectes, des psychanalystes, des cinéastes, des peintres, des marginaux et des fous - et non seulement nous communiquions, mais surtout, nous étions contagieux. La contamination se faisait de nos corps à d’autres, mais aussi d’une corporation à l’autre. Ainsi, nous espérions briser les frontières entre la musique et la peinture, entre le film et la poésie. Moi- même à cette époque, j’ai fait un livre (un gros album écrit et dessiné) Vie et Mort de Ballao que je voudrais présenter à Lausanne si on m’en donne l’occasion. Les choses bougeaient, les artistes bougeaient, mais face à ça, l’Ordre nous enfermait dans des barbelés invisibles. Cette liberté existait mais elle était combattue. Tristesse des Anthropophages par exemple été radicalement censuré, interdit à tout public en France et à l’exportation. Pour nous replacer dans ces temps, je dirai que nous étions des individualistes, sans doute, mais nous avions soif de partage. C’est dans ce contexte que nous formions des groupes, le Groupe Arc, Le Front Culturel Révolutionnaire, Cinélutte.

 

De nos jours, depuis le milieu des années soixante-dix, je perçois un assoupissement, une perte qui semble correspondre à un renoncement… Il y a paradoxalement une perte de toute confiance en l’humanité accompagnée d’une foi absolument irréfléchie en un au-delà meilleur.

En revoyant La Vie Brève de Monsieur Meucieu, Tristesse des Anthropophages, Une Saison chez les Hommes, Matthieu Fou et La Femme Bourreau, j’ai pensé un moment que dans les années qui ont suivi la réalisation de ces films de 1962 à 1968, je m’étais trahi, que je n’avais pas été fidèle à ma jeunesse. Comme le cinéma commercial m’avait exclu, j’ai réalisé de 1979 à 2007 des films de télévision, essentiellement des documentaires où j’ai tenté de mettre ma touche, ma fantaisie, et une certaine forme de provocation, mais sans jamais faire éclater ma colère en cultivant une certaine force que je gardais en moi.

Et puis, j’ai réfléchi. Je n’ai pas vraiment changé. Le monde a changé.

 

| Avec le recul, de quoi ces deux films sont-ils le fruit ? De quoi sont-ils le nom, selon vous ?

 

Avec Tristesse des Anthropophages, je désirais faire une sorte de farce. Les premiers fast-food commençaient à envahir Paris et je voulais railler la société de consommation (l’appelait-on déjà ainsi en 1966 ?) en montrant des gens mangeant de la merde. Je voulais aussi y mettre la présence du religieux qui reviendra quelques années plus tard au galop. Et surtout, je voulais parler d’amour comme on n’en parlait jamais, à savoir la proximité de l’amour et de la guerre, de l’amante et de la mère etc.

Avec La Femme Bourreau, c’est l’ambiguïté que je voulais mettre en scène. J’en revenais à cette volonté de briser les frontières qui étaient aussi celles édifiées entre masculin et féminin. Mais il y avait une autre frontière que je voulais abattre, celle des genres cinématographiques. Je voulais mêler érotisme et polar, expressionnisme et chansonnettes, reportage et sophistication…

 

Si je devais mettre un seul nom sur ces deux films, je dirai « la fuite » La fuite considérée comme une errance, comme une exploration hors des rails imposés par les sociétés, une nécessité pour être ici mais « hors des cadres imposés ».

 

| Techniquement, il est encore possible aujourd'hui de tourner de tels films, peut-être encore plus facilement, seulement, j'ai l'impression que très peu de jeunes cinéastes ont envie de ça. Et je pense qu'il y a là-dedans beaucoup d'autocensure. Je regarde chaque années des tonnes de premiers films, des longs, des courts, et je constate souvent que ce sont beaucoup d’œuvres “calibrées” (en terme de thèmes, de “genre”, etc). Partagez-vous ce constat ?

Et si oui, qu'est-ce qui a été selon vous perdu en cours de route ?

 

Je ne vois pas beaucoup de films, je travaille beaucoup à écrire, à peindre, à dessiner et aussi je continue mes tournages et mes montages. Cependant, avec les films et vidéos actuels, je suis frappé par le manque d’ambition, non seulement dans les thèmes abordés, mais aussi dans la facture elle-même. Il y a bizarrement dans les films des jeunes gens que je visionne une sorte de vieillesse. L’année dernière, alors que j’étais occupé à Paris, la ville de Sedan a projeté deux de mes toutes récentes courtes vidéos, j’ai obtenu de nombreuses réactions qui, toutes sans exceptions, mettaient l’accent sur « l’étonnante jeunesse de (mes) inventions ». Inutile de dire que ces réflexions m’ont laissé un goût amer.

 

Qu’est-ce qui s’est perdu ? - L’invention. Je suis, je crois, d’une génération où l’on croyait à l’utopie, en tout cas on voulait y croire. Nous n’aimions pas vraiment le monde tel qu’il était, alors, on en inventait un autre. Aujourd’hui, mis à part le miroir aux alouettes de la religion, il y a du désarroi et rien n’est moins artistique que le désarroi.

Curieusement, c’est comme si l’esprit avait laissé la place au corps, car on trouve une grande invention dans les arts chorégraphiques, hip-hop et autres danses contemporaines. Quand on est contraint à l’aphasie, c’est le corps qui répond.

 

| Racontez-nous l'histoire de cette ressortie. Comment l'accueillez-vous ? De manière amusée ? Providentielle ?

 

Grâce à Jean-Pierre Bastid (metteur en scène et écrivain qui avait diffusé des extraits de La Femme Bourreau dans le cadre de sa carte blanche à la Cinémathèque baptisée ‘Cinéma & Anarchie’, ndr), j’ai pu rencontrer Grégory Alexandre et Francis Lecomte (Luna Park Films) à un moment où mes vieux films étaient totalement oubliés, moi-même je n’en parlais jamais. Parallèlement, les Archives Françaises du Film (CNC) ont découvert un de mes court-métrages de 1967.

Ça m’amuse et c’est plus que ça. J’ai, me semble-t-il, toujours imaginé, qu’un jour quelqu’un mettrait le nez dans ces pellicules vieillies.

 

| Depuis combien de temps n'aviez-vous pas revus ces deux films ?

 

Je pense qu’il faut remonter à 1970.

 

| Vous avez traversé les années 60 où vous avez tourné ces films très libres qui ressortent aujourd'hui, les années 70 où vous avez surtout réalisé des films avec le collectif Cinélutte, avant de traverser les années 80 et 90 en réalisant surtout des documentaires pour France 2, TF1 et Arte.

Ma question est un peu vaste, mais quel regard portez-vous sur la France en regard de votre parcours ? Qu'est-ce qu'il raconte selon vous sur ces cinquante années d'histoire française ?

 

C’est une question pour archéologues (l’archéologie était mon premier dada). Avant Cinélutte que j’ai créé en 1972, j’ai été membre fondateur du groupe Arc en 1967. De 1979 à 2007, j’ai travaillé pour TF1, France 2, France 3, Arte, TV5 Monde etc. J’y ai réalisé quatre courtes fictions regroupées sous l’intitulé La Folie Ordinaire, puis une autre fiction Le Séducteur et enfin Pierrot le Loup. Mes autres réalisations, assez nombreuses, ont été des documentaires que je n’ai pas seulement tournés en France, mais dans le monde. J’y ai touché à des thèmes aussi variés que le chômage, le rire, la paysannerie, la psychanalyse, l’histoire, la peinture, la littérature etc. C’est dire que je ne suis spécialiste de rien, j’ai plutôt picoré ici et là plutôt qu’approfondi une seule question. En vérité, je ne me suis jamais focalisé sur la France. Il faut dire que j’ai une seconde patrie, la Tunisie, mais comme ma mère était Italienne née et ayant vécu à Genève, j’ai une vision en large focale de ce qui peut se passer alentours. Donc, après cinquante années, je suis frappé par un paradoxe. D’une part, il y a une extraordinaire et enthousiasmante avancée technologique, un progrès qui, certes, comprend certains dangers, mais qui est prodigieux. Et d’autre part, un recul évident des idées et des pratiques. Dans les années cinquante, nous pensions que les religions allaient mourir doucement (je ne parle pas de l’idée de Dieu ou des dieux, je parle des rituels, du droit, de ces fétichismes de la pensée), on pensait que les guerres seraient rares et laisseraient leurs fronts à d’autres combats sans meurtre et sans sang. C’est ce tremblement entre le progrès et la régression qui me semble marquer ces années que j’ai traversées.

 

| Qu'est-ce qui vous inspirait au moment où vous avez réalisé “La Femme Bourreau” et “Tristesse des anthropophages” ?

 

J’ai déjà dit deux ou trois mots à ce propos, je reviendrai sur ces questions un peu plus loin. Ce que je peux dire ici, c’est que je ne me sentais pas inspiré, mais plutôt aspiré par une nécessité, la nécessité de jeter sur l’écran des turbulences que je ne pouvais ni dessiner, ni même écrire. Il s’agissait de films improvisés, en grande partie, j’étais comme un musicien de jazz qui invente au fur et à mesure de la cession à partir d’un thème.

 

| Dans ces deux films, je retrouve à la fois le surréalisme de Buñuel, le vitalisme exalté de Pasolini, et (j'espère ne pas dire de bêtise) la cocasserie des films de Jean-Marie Van Belle, qui donne au final quelque chose très personnel, à la fois saugrenu et très sérieux, entre poésie, absurdité et métaphysique. Vous sentez-vous proche de ce portrait ?

 

Quand j’ai réalisé Tristesse des Anthropophages, Pasolini n’avait pas encore réalisé de films. Et pourtant je me suis retrouvé avec lui (sans jamais le rencontrer) dans une certaine fraternité. Dans mon approche du cinéma, j’étais plutôt seul. En réalité, c’est comme si j’avais deux caméras, l’une tournée vers le réel et qui était une caméra militante et l’autre qui était plutôt dirigée vers les coulisses du monde, dans les caves et les greniers, dans l’inconscient. Mais pour chacun de mes exercices, je ne pouvais pas m’empêcher à la fois d’être terriblement concentré et sérieux et à la fois spectateur d’une farce qui se jouait devant moi. Alors oui, farceur et sévère, comme le serait un poète oscillant entre absurdité et métaphysique

 

| Vous êtes contemporain de tout un tas de cinéastes aux univers très “libres” et personnels, Jean Rollin, Jean-Louis Van Belle, Georges Franju. Quels cinéastes (ou aspirants cinéastes) français fréquentiez-vous à cette époque ?

 

Jean Rollin était un de mes meilleurs amis. Nous n’avions pas les mêmes goûts, mais lui et moi nous étions comme deux enfants lâchés dans un monde hostile. L’un et l’autre, nous travaillions dans une institution d’état aux Actualités Françaises (l’ancêtre du journal télévisé qui passait dans les salles). Il était monteur-son, j’étais monteur-image.

Les cinéastes me faisaient peur, car pour faire du cinéma, il fallait de l’argent et pour avoir de l’argent, il fallait être dans le système et ce système m’effrayait. Je n’ai jamais habité la maison des cinéastes, j’étais leur voisin.

L’Âge d'Or de Bunel m’a précipité dans le désir de faire des films. J’ai subi l’influence de l’expressionisme allemand, de Fritz Lang en particulier, et de la nouvelle vague, pas de la nouvelle vague en général, de Godard surtout. Godard qui me donne de la force, qui est un inventeur sans précédent. En littérature, c’était surtout les poètes et Henri Michaux en particulier qui alimentait mes divagations. En peinture, j’aimais par dessus tout Picasso avec un goût prononcé pour Matisse, Gauguin, Bonnard.

Ça, c’était avant. Je continue.

 

Actuellement, je suis en train de réaliser un long-métrage de fiction Fragments de l'Histoire du Monde, tout seul, dans mon coin, unique technicien accompagné par des comédiens bénévoles dont Claude Merlin qui était le héros de La Femme Bourreau. Pour mon travail, il faut que je mette en avant Bernard Letrou, héros de Tristesse des Anthropophages, Gérard de Battista, directeur de la photographie de Tristesse des Anthropophages et La Femme Bourreau, Mireille Abramovici qui me soutient depuis 1967 et aujourd’hui, ma fille Julie Bonan qui me donne force, courage et joie.

 

_______________________________________________________________________

 

& pour clore le sujet, un rapide entretien avec Francis Lecomte de Luna Park Films, grand maître d'oeuvre de l'exhumation de ce lot de pelloches inouïes.

  

| La Femme Bourreau (projeté avec Tristesse des anthropophages) est la première sortie de Luna Park Films. Un double programme signé Jean-Denis Bonan est un choix très fort en terme d'identité. Bien que vous n'ayez distribués que deux films, comment définiriez-vous un film estampillé Luna Park ?

 

Dans un premier temps, nous pensions seulement éditer un DVD regroupant plusieurs films de Jean-Denis Bonan. Puis l’idée d’une première présentation en salles s’imposa comme une évidence car nous gardions à l’esprit que ces films avaient été conçus, il y a près de 50 ans, pour être confrontés au public, fut-il hostile !

 

Dans le cas de Tristesse des Anthropophages, le comité de censure, se substituant à tous, empêcha la possibilité-même d’une telle confrontation. Ce fut une conséquence et non un choix délibéré du cinéaste qui avait produit, en très grande partie sur ses propres fonds, les deux films en question.

Finalement cet outil, Luna Park films, a été créé pour distribuer, éditer (et dans une certaine mesure co-produire) ce genre d’œuvres nées d’esprits libres… Des films qui pour divers raisons sont tombés dans les oubliettes de l’histoire du cinéma, et qui tels des fantômes hantent le château-fort d’une cinéphilie finalement bien conventionnelle…

 

Et comme nous sommes de farouches adeptes de la non-spécialisation, nous envisageons de distribuer par ailleurs des films récents d’un tout autre genre.

 

| Comment s'est fait la rencontre avec le travail de Jean-Denis Bonan ?


Grâce à Grégory Alexandre qui avait lui-même assisté à une présentation, organisée par Jean-Pierre Bastid, des films de Bonan. Alexandre écrivit ensuite un article sur La Femme bourreau (publié dans le dictionnaire du cinéma érotique et pornographique français dirigé par Christophe Bier). Finalement, Grégory Alexandre me contacta et me remit les copies vidéo de Tristesse des Anthropophages et de La Femme Bourreau, avec l’accord de Jean-Denis Bonan.

Les membres de Luna Park Films ont unanimement aimé la liberté de ton des premiers films de ce jeune cinéaste des années 60, le caractère insolite et unique de ses œuvres relativement à l’époque qui les avait vu naître. Mais le moment décisif fut la rencontre avec Bonan, artiste sans amertume, réellement disponible et enthousiaste à l’idée de reprendre ce projet vieux de 45 ans.

 

| Pourquoi ressortir ces films maintenant ? Est-ce due à la découverte de nouvelles copies ? Racontez-nous un peu l'histoire de cette miraculeuse ressortie.

 

La femme bourreau n’existait qu’à l’état de prémontage en double bande 16 mm. Il a fallu numériser le film en H.D afin d’en achever le montage (avec la complicité de Mireille Abramovici) et de le restaurer partiellement. LPF a financé la post-production finale, le sous-titrage en anglais, le DCP, réalisé une bande annonce, une affiche etc… et contacté l’équipe du LUFF !

 

Quant à « Tristesse des anthropophages », nous avons rencontré les responsables des Archives françaises du Film qui ont accepté de restaurer 4 des courts métrages du cinéaste. La restauration (en cours) de Tristesse des anthropophages n’a été rendue possible qu’après la levée de l’interdiction qui frappait le film.

 

| Dans le contexte actuel, la fin du 35mm et l'arrivée du DCP vous semble t-il favoriser l'émergence de structures telle que la vôtre, donc l'exhumation d’œuvres “oubliées” ?

 

Avant tout, reste posée la question de la conservation des films argentiques, et celle de la disparition des laboratoires. Pour les œuvres singulières, l’implication financière d’institutions liées à la conservation des œuvres cinématographiques reste primordiale (car les coûts peuvent s’avérer dissuasifs)…

 

Pour Luna Park films, la numérisation, préalable à l’exploitation en DCP, s’inscrit dans une perspective de diffusion plus étendue : édition, TV… etc, en France et dans le reste du monde. Sur ce point, les possibilités de versions linguistiques multiples que permet le DCP sont très intéressantes.

Pour ma part, j’ai déjà commencé - via un travail d’édition de films - à l’exhumation d’œuvres oubliées, rares et/ou inédites (Pierre Clémenti cinéaste, les documentaires d’Imamura, des films et documents surréalistes inédits…etc).

 

| Il reste encore pas mal de films de Jean-Denis Bonan à sortir de l'ombre, surtout des court-métrages, avez-vous prévu de travailler le reste de sa filmographie ? peut-être pas en sortie salle mais au moins en DVD ?

 

Une édition reprenant 4 autres CM est prévue pour 2015 (accompagné d’un entretien-portrait de J-D Bonan). Le futur DCP de Tristesse des Anthropophages sera accompagné de sous-titres anglais.

Courant 2015, nous aimerions organiser une rétrospective partielle des films de Bonan, et pourquoi pas à la Cinémathèque française.


Commentaires


Les commentaires sur ce post ne sont plus acceptés. Contactez le propriétaire pour plus d'informations.
bottom of page